lundi 1 novembre 2010

Test de paternité

Un laboratoire de tests génétiques basé à Dublin, le Ormond Quay Paternity Services (OQPS), a révélé, en mars 2008, que le nombre de demandes de tests en paternité explosait en République d'Irlande. Et la tendance ne s'est pas inversée, bien au contraire.

Selon le OQPS, le nombre de tests a augmenté de 80 % au cours des trois premiers mois de l'année 2008, comparé avec les mêmes mois de l'année 2007.

Les chiffres publiés ont révélé jusqu'à 35 % de tests négatifs. Un père sur trois n'est donc pas le père biologique.

Le OQPS a tenté d'expliquer ces résultats par la culture - poussée loin dans ses limites - du "binge drinking" .

Un phénomène qui fait des ravages en Irlande et en Grande-Bretagne chez les adolescents et jeunes adultes - phénomène qui semble d'ailleurs gagner maintenant la France.

Ingurgiter le plus d'alcool possible en un minimum de temps, dans le seul but d'être ivre-mort, est devenu le must pour une jeunesse (peut-être) un peu perdue.

Et les filles ne sont pas en reste. En une soirée, elles peuvent boire plus de quatre verres de vodka, whisky et/ou autre alcool fort. Sans oublier les pintes de Guinness.

Les conséquences peuvent parfois être dramatiques : viols, violences, comas éthylique.

Et parfois surprenantes : un ou une partenaire dont on ne se souvient pas, une fois les effets de l'alcool dissipés.

Et neuf mois plus tard, un rendez-vous pour un test de paternité.

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