vendredi 4 novembre 2011

Le bon élève irlandais et la crise grecque

Qui aurait cru que la crise que traverse actuellement la Grèce affecterait le bon élève qu'est devenue l'Irlande en Europe ?

C'est pourtant bien ce qui se passe après l'annonce-surprise du premier ministre grec d'un référendum portant sur le plan d'aide européen à la Grèce.

Depuis, les événements se sont précipités en Grèce mais la situation reste la même pour l'Irlande : malgré tous les efforts fournis depuis près de trois ans, les félicitations récentes du FMI et de l'Union européenne et une croissance positive ce semestre, le Fonds européen de stabilité financière (FESF) a décidé de bloquer les fonds promis à l'Irlande.

Le FESF a décidé d'attendre que le calme revienne et que les marchés se stabilisent avant de procéder à l'émission obligataire de 3 milliards d'euros nécessaire pour financer l'aide à l'Irlande.

Le Fonds avait déjà procédé à une émission obligataire en janvier 2011 pour lever 5 milliards d'euros destinés à l'Irlande. Le FESF doit financer 17,7 milliards d'euros pour aider l'Irlande - le reste venant de l'Union européenne et du FMI.

Le bon élève paierait-il pour les autres ? Les Irlandais ont en bouche comme un goût de feta amère.

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