Les grèves en France sont et resteront toujours un mystère pour la plupart des Irlandais.
Les grands medias de la République s'efforcent d'en rendre compte en toute impartialité mais, parfois, leurs chroniqueurs laissent échapper une opinion que la grande majorité de leurs concitoyens partagent - et avec eux une partie des Anglo-Saxons de par le monde.
Ainsi, le Sunday Business Post a publié, ce week end, une chronique de Jennifer O'Connell dans laquelle elle décrit les grèves françaises comme de simples manifestations d'émotions et de theâtralité. Des manifestations qui prennent l'allure, chez certains dit-elle, d'une addiction.
Elle poursuit en rappelant que chaque jour de grève coûte au pays plusieurs millions d'euros et finit par se demander si le résultat en vaut bien la chandelle.
Sa conclusion : les Irlandais ont bien raison de ne pas suivre cet exemple et ont bien assez à faire avec le remboursement des dettes de leurs banques et de celle de l'Etat !
Une conclusion somme toute assez "irlandaise"...
Alors... supprimons le droit de greve !!!! et notre pays deviendra ....une dictature !
RépondreSupprimerLa chroniqueuse veut surtout souligner qu'il existe d'autres moyens de contestations.
RépondreSupprimerAinsi en Irlande, on est plus dans la négociation, la prise de contact en amont, entre les parties concernées, que dans le conflit ouvert comme en France. Et cela donne (parfois) des résultats pas si mauvais.
La culture en Irlande n'a jamais été de faire des manifestations ou des grèves (encore moins la révolution... mais c'est une autre histoire). C'etss différent, voilà tout :-)
La Croniqueuse pense peut étre à la lutte armée comme à Pâques en 1916 ?
RépondreSupprimerCertainement, car les Irlandais ont tous en tête ce grand moment de l'histoire irlandaise et tiennent à s'y référer en ces temps douloureux pour la fierté nationale...
RépondreSupprimerMarrant! Aujourd'hui les services publics irlandais sont en grève! A suivre !
RépondreSupprimerNe pas confondre ses désirs et la réalité!
On retrouve bien ici la mentalité des Français qui ne supportent pas la moindre critique au lieu de réfléchir. Ils deviennent alors cons et fiers d'être cons!
RépondreSupprimerLe 24 novembre, la grève générale avait bien lieu mais... au Portugal !
RépondreSupprimerEn Irlande, une grande manifestation est prévue pour samedi 26 novembre. We'll see...
Samedi 27 novembre.. sorry.
RépondreSupprimerEt les greves du début du xx eme à Dublin , Belbast ,Limmerick , cork...c'était pas du théatre!
RépondreSupprimerJames Connoly!!!
N'oubliez pas...Ne confondez pas les Irlandais avec leurs voisins...
Confondez pas les Irlandais avec les anglais!!!
RépondreSupprimerConnolly reviens ils sont devenus fous....
On parle de grèves modernes... avec syndicats, patronat et proletariat - et lutte sociale.
RépondreSupprimerAu 19e siècle, les grèves en Irlande étaient plutôt axées sur l'indépendance - ou plus clairement : mettre les Brits dehors !
Et cher Bakounine/Anonyme (le même, je présume), rassurez-vous : je suis bien placée pour ne pas confondre les Irlandais et les Anglais !
Bien sûr, je parlais des grèves du début du 20e siècle... quand l'Irlande survivait à peine sous la coupe de ses voisins anglais.
RépondreSupprimerCe qui n'a rien à voir avec la chronique de Jennifer O'Connell - tiens, vous avez oublié de citer (en vrac) : O'Connell, Pearse, Emmet, le grand Michael, et tous les autres.
Je ne pense pas qu'une chroniqueuse d'un journal économique représente l'opinion des irlandais pas plus que Claude Imbert, Laurent Joffrin ou autres journalistes parisiens représente les français !! J'ai lu un livre d'histoire irlandaise qui fait part de grèves dures en Irlande il y a quelques décénnnies.... Je pense que ce peuple doit avoir peur de perdre leur travail s'ils se mettent en grève tout simplement et les manifs françaises sont des mises en scène pour faire croire aux gens que les syndicats agissent....
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RépondreSupprimeril est vrai que les grèves irlandaises d'il y a 20-25 ans ont été très dures. Le taux du chômage y atteignait les presque 25% à l'époque. Le Tigre celtique est passé par là et... le goût du combat s'est perdu en route...
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