mercredi 5 mai 2010

TK Maxx - la folie de ces dames

Connaissez-vous TK Maxx ? Son concept ? Son succès ? Les Américaines, les Anglaises, les Irlandaises et, maintenant, les Allemandes en sont folles. TK Maxx, c'est la folie. Toutes les fashion victims, les shopaholic s'y précipitent - et toutes les autres. Même les hommes.





Un magasin TK Maxx, ça ne paie pas de mine. Ca a plutôt l'air d'un grand entrepôt. Avec les grandes lettres rouges bien connues au dessus-de la porte : TK Maxx.

A peine les battants poussés, on est immédiatement happés par un tourbillon d'air surchauffé, de lumières blafardes, de femmes affolées courant en tous sens et des dizaines, des centaines de portants. Des portants à perte de vue. Et sur ces portants : des trésors.

Une jeune femme essouflée passe en brandissant son panier TK Maxx comme un bouclier et hurle hystérique : "Un Moschino ! J'y crois pas. Un Moschino !". "Combien ?" demande sa copine froidement. "30 euros !"

Plus loin au bout du rail au Moschino, un pantalon de soirée griffé Valentino attend avec son étiquette marquée 60 euros. Après examen attentif, le prix d'origine est toujours accroché au Valentino : 520 euros.

C'est ça, la folie TK Maxx. Des costumes Ted Baker, Balmain ou Armani, des robes Chloé, Nicole Farhi, French Connection ou Dior.

Des parfums Van Cleef & Arpel, Guerlain ou Rochas, des écharpes Burberry en pure cashmere. Des sacs Gucci ou Mandarina Duck, des pulls Paul Smith. Des jeans DKNY ou Dolce & Gabbana.

Et tout ça pour des prix qui vont de 20 à 60 euros. Parfois, on peut monter jusqu'à 100 euros quand, vraiment, c'est une grosse prise.

Comment font-ils ? Qui sont-ils ? On se pose tous la question. Et on oublie la question, une fois engloutis dans la frénésie TK Maxx.

TK Maxx est la filiale de la maison-mère américaine TJ Maxx, fondée en 1976 par une famille de commerçants, établie aux Etats-Unis dès la fin du XIXe siècle. La famille est actuellement à la tête de 847 magasins sur le territoire américain et au Canada.

En 1994, les TJ Maxx lancent l'expérience en Grande-Bretagne puis en Irlande. Le succès est foudroyant.

Les TJ Maxx veulent aller plus avant en mettant un pied sur le continent européen : En 2007, leurs premiers magasins ont été ouverts en Allemagne.

Leur réseaux de private shoppers courent le monde à la recherche de contacts, de jeunes designers et de magasins à déstocker.

Grâce à leur pêche miraculeuse, les plus grands noms côtoient ceux de jeunes créateurs, pour la plupart américains. Des griffes italiennes ou anglaises partagent les mêmes présentoirs que les grands noms de Paris ou de New York.

Ils ramènent aussi dans leurs filets du linge de maison signé Jalla, Delorme ou Bedeck. Des draps et des nappes de chez Sanderson, des flots de serviettes en pur coton d'Egypte et des boutis aux couleurs fraîches.

TK Maxx, c'est tout ça.

Mais ça peut aussi devenir un cauchemar - le piège des cartes bancaires. L'enfer des comptes en banque.

5 commentaires:

  1. tu sais ou ils sont en Allemagne?

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  2. Tiens, tiens... Intéressée... ? ;-)
    Non, je ne sais pas mais je vais me renseigner.

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  3. Et bien ce n'est pas facile à savoir... il semble qu'il y ait des TK Maxx à Bremen, Dusseldorf et Regenburg... En tout, ils ont ouvert 9 magasins en Allemagne en 2009.

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  4. et chez nous? et chez nous????

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  5. Ah.. la France... Plus difficile, on dirait. Je sais : je fais des jalouses quand je raconte mes exploits TK Maxxiens, là-bas ;-)

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